Afin d’évaluer cette association entre le contrôle glycémique et le risque de fractures chez les patients diabétiques de type 1 et de type 2, une analyse cas-témoins nichée a été réalisée à partir de la base de données UK-Based Clinical Practice Research Datalink. La population étudiée comportait des patients diabétiques de type 1 ou de type 2 récemment diagnostiqués et cela entre 1995 et 2015. Les cas étaient les patients qui avaient eu une fracture à l’occasion d’un traumatisme minime après le début du diabète. Quatre témoins ont été appariés à 1 cas en fonction de l’âge, du sexe, du cabinet de médecine générale, des dates de fracture et du type de diabète ainsi que son ancienneté. L’étude a porté sur 3 329 patients diabétiques de type 1 et 44 275 patients diabétiques de type 2. La durée médiane entre le début du diabète et la date de fracture était de 4.5 années, aussi bien pour le diabète de type 1 que pour le diabète de type 2. Le risque de fracture était augmenté chez les patients diabétiques de type 1 dont l’hémoglobine glyquée moyenne était > 8 % (odds ratio ajusté = 1.39 ; IC 95 % 1.06 à 1.83) en comparaison des patients diabétiques de type 1 dont l’hémoglobine glyquée était ≤ 7 %. Il n’y avait pas ce type d’effet chez les patients diabétiques de type 2. Indépendamment du contrôle glycémique, le risque de fracture était élevé chez les patients diabétiques de type 2 qui utilisaient la rosiglitazone ou la pioglitazone. Les effets du contrôle glycémique sur le risque de fracture spontanée ou pour un faible traumatisme sont différents chez le diabétique de type 1 et le diabétique de type 2. Un mauvais contrôle glycémique augmente le risque de fracture chez les diabétiques de type 1 mais pas chez les diabétiques de type 2.
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