C’est devant plus de 600 internes en médecine générale réunis au Palais des congrès de Tours (Centre-Val-de-Loire) que la présidente de l’Isnar-IMG, Mathilde Renker, a ouvert la 22ème édition du congrès du syndicat, qui se déroule jusqu’à vendredi.
Alors que l’actualité touche particulièrement les internes en ce début d’année 2022, impossible de ne pas évoquer les menaces de coercition, d’installation contrainte en zone sous-dense et des nombreux problèmes de santé mentale. Mathilde Renker a d’ailleurs pointé du doigt les programmes des candidats à l’élection présidentielle "tournés vers la contrainte et le reproche", et regretté un manque de "solutions connectées au terrain". "L’urgence est trop importante pour décourager encore plus les internes", a-t-elle prévenu. Impossible également pour le bureau national du syndicat de ne pas cacher sa lassitude face au temps de travail légal de 48 heures hebdomadaires qui n’est pas encore respecté alors qu’Olivier Véran, présent lors de la dernière édition, s’y était fermement engagé.
Mais, ce jeudi 24 février, c’est l’écologie et l’inclusion que les futurs généralistes ont souhaité mettre en avant. "Un triple thème pour des sujets qui prennent une place grandissante dans les pratiques actuelles", a soulevé la présidente du syndicat. Tout au long du congrès, les internes ont donc été conviés à assister à divers ateliers autour de la prise en charge des migrants et réfugiés, les identités de genre mais aussi sur les cabinets écologiques et la santé environnementale. "Il nous faut trouver de nouvelles pistes pour rendre la médecine plus verte et ouverte", a conclu Mathilde Renker.
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