"Le dialogue est bloqué" : pourquoi Valletoux retire la PPL régulant l’installation des médecins
Revirement de situation. Alors que Thomas Mesnier, battu aux législatives partielles, annonçait il y a une semaine la nomination de Frédéric Valletoux en tant que rapporteur de sa proposition de loi coercitive, le groupe Horizons a indiqué ce lundi à l’AFP le retrait du texte de l’ordre du jour de l’Assemblée nationale. Une décision qui intervient à la veille de la grande manifestation des médecins libéraux, appelés à la grève pour défendre leur profession.
"Le dialogue est bloqué", a indiqué Frédéric Valletoux, qui prévoit d’ici un mois de déposer un texte retravaillé. Désignée par les syndicats médicaux de "PPL de la honte", la proposition de loi défendait un "nouveau mode d’autorisation d’installation des médecins", qui devrait être délivrée par l’agence régionale de santé après avis du conseil de l’Ordre. Elle rendait également obligatoire la participation individuelle au Service d’accès aux soins (SAS).
Le texte, rédigé par l’urgentiste de profession Thomas Mesnier, devait être examiné par l’Assemblée dans le cadre d’une journée dédiée aux textes Horizons – parti allié de la majorité – le 2 mars. Mais il divisait le camp présidentiel. Depuis, "il y a eu les annonces du président de la République le 6 janvier pour une refondation du système de santé, et la proposition de loi de Stéphanie Rist" sur l’accès direct aux paramédicaux, a souligné Frédéric Valletoux.
L’ex-patron de la Fédération hospitalière de France (FHF) a indiqué à l’AFP travailler désormais sur une nouvelle proposition de loi plus large "santé et territoires" avec l’exécutif.
[avec AFP]
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