Le 14 mars dernier, un arrêté exceptionnel était pris par le Gouvernement, au tout début du confinement, pour permettre aux patients chroniques de renouveler leur ordonnance périmée directement en pharmacie. Une mesure valable jusqu’au 31 mai. Quelques jours plus tard, le 19 mars, un second arrêté a étendu cette mesure aux médicaments hypnotiques ou aux anxiolytiques, à condition que le patient se soit vu prescrire ces produits sur une durée de trois mois consécutifs par un médecin avant le confinement.
Dans un communiqué, le syndicat MG France alerte sur cette décision qui ne doit pas “mettre en danger les patients”. “Le renouvellement "à l'identique" d'un traitement chronique dépend étroitement de chaque patient, de son état clinique, de son dossier médical et de son historique personnel. Ces éléments sont accessibles au seul médecin traitant, qui peut contacter le patient par téléconsultation ou téléphone s'il le juge utile. Le médecin généraliste doit pouvoir, si l'état de santé du patient l'exige, assortir ce renouvellement de conseils thérapeutiques ou de modifications posologiques”, pointe-il dans un communiqué.
Il demande donc à tous les pharmaciens de ne pas renouveler ces ordonnances périmées sans un contact préalable avec le médecin traitant. “Le médecin traitant doit être le seul à pouvoir autoriser, ou pas, le renouvellement d’ordonnances dans ces conditions”, plaident-ils.
Renouvellement d'ordonnances : @MG_France demande un contact préalable entre le médecin traitant et le pharmacien.https://t.co/71uLXLKLRu@Syndicat_USPO@fspf_officiel pic.twitter.com/o3E5pv4h2j
— MG FRANCE (@MG_France) April 14, 2020
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