La petite graine semble germer. Seulement 24 heures après avoir l’ouverture du dépôt des intentions de déconventionnement sur son site dédié, l’UFML annonce, par la voix de son président, avoir déjà récolté 515 promesses. "Soit plus de la moitié de l’effectif national des médecins actuellement deconventionnés" déjà, souligne le Dr Jérôme Marty dans un post Facebook. Selon le généraliste, 401 autres promesses sont en attente. Ce jeudi 9 mars, nous constatons sur déconventionnement.fr que la barre est passée à 544.
Le syndicat avait lancé ce processus les 3 et 4 mars lors de ses Assises du déconventionnement collectif, qui ont réuni plus de 1800 médecins libéraux en présentiel et en ligne. Peu avant de clôturer cet "événement historique", l’UFML avait mis à disposition des participants une urne dans laquelle ces derniers étaient invités à déposer leur lettre à destination de leur CPAM. Contacté par Egora, Jérôme Marty indique qu’à cette occasion 400 lettres ont été glissées dans l’urne, gardée par un huissier. Les dépôts en ligne incluent au moins en partie les promesses déposées par les médecins lors des Assises, qui devaient réitérer l’opération en ligne pour qu’elles soient prises en compte. Pour rappel, l’UFML espère obtenir au moins 15 000 signatures sur une période allant de 12 à 18 mois. Objectif : se servir de ces promesses pour faire pression sur le Gouvernement et la Cnam, avec qui le bras de fer ne cesse de se durcir à l’heure du règlement arbitral. "Alors que Madame Annick Morel va écrire le règlement arbitral qui devrait pallier la non-signature unanime historique des syndicats, le Gouvernement doit comprendre que nombreux sont les médecins qui n’acceptent plus la casse de leur profession et la mise en danger des patients comme d’eux-mêmes. En l’absence factuelle de reconnaissance, de respect et d’attractivité de leur mode d’exercice, les médecins français préparent, tout en conservant la priorité d’un système solidaire, leur libération du système qui les broie, en assurant une future médecine de qualité", écrit le syndicat.
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