Jusque-là, seules cinq pharmacies réparties dans trois régions (l’Île-de-France, les Hauts-de-France et Provence-Alpes-Côte d'Azur) étaient autorisées à vacciner contre la variole du singe. Alors que l’expérimentation a officiellement pris fin il y a un mois, le 28 août, un nouvel arrêté publié au Journal officiel ce 22 septembre prévoit son élargissement à toutes les officines volontaires partout en France.
Au 20 septembre, 3.943 cas confirmés d’infection à virus Monkeypox ont été recensés par Santé publique France, soit 110 cas supplémentaires en une semaine. Le ministère de la Santé considère donc que "l'endiguement de la diffusion du virus Monkeypox passe par la diversification de l'offre vaccinale et par une couverture territoriale adaptée".
Les pharmacies candidates devront néanmoins respecter sept critères pour pouvoir proposer la vaccination :
- présenter un intérêt dans la couverture du maillage territorial de l'offre vaccinale ;
- présenter une proximité géographique avec les populations ciblées par la vaccination ;
- pouvoir accompagner les patients en matière de prévention du virus Monkeypox et, plus largement, de santé sexuelle ;
- être préférentiellement en proximité géographique d'une pharmacie à usage intérieur permettant l'approvisionnement en doses de vaccins décongelées et en dispositifs médicaux afférent à cette vaccination par une telle pharmacie ;
- disposer d'une capacité de vaccination journalière rendant cette offre pertinente ;
- justifier d'un dispositif de prise de rendez-vous efficace et visible pour le plus grand nombre de patients ;
- renseigner les doses administrées dans l'outil mis à leur disposition.
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