Trafic de drogue à l’hôpital de Nantes : 24 policiers et deux chiens trouvent 7 grammes de cannabis

29/12/2017 Par Sandy Bonin
Faits divers / Justice

La problématique du trafic de drogue à l'hôpital Saint-Jacques de Nantes n'est pas nouvelle mais plusieurs soignants avaient décidé de briser le silence en septembre dernier. La police a donc fait une grosse descente le 21 décembre. Mais les 24 policiers et deux chiens sont repartis presque bredouille.

Les 24 fonctionnaires de police et les deux chiens spécialisés dans la détection de drogue ont inspecté deux unités psychiatriques pendant une heure. Les parties communes de trois bâtiments et les chambres de plusieurs patients ont également été inspectées sur réquisition de la direction du CHU, du juge des libertés et de la détention et du procureur de la République, rapporte breizh-info.com. Seuls 7 grammes de résine de cannabis ont été retrouvés dans une chambre – une quantité qui ne vaudra pas de condamnation lourde à son propriétaire, un patient âgé de 42 ans qui n’a pas été arrêté non plus, seulement convoqué à l’hôtel de police.  

Lire aussi: Effets sur la santé du cannabis : ce qui est prouvé

  Cette faible récolte des policiers a été largement moquée sur les réseaux sociaux.    

Lire aussi: De dealer à carabin, itinéraire d'un externe "borderline"

   

L’acteur français Matthieu Kassovitz, quant à lui, s’est permis d’insulter les policiers sur Twitter, qu’il a traité de "bande de bâtards" et de "belle bande de bons à rien". La police a décidé de porter plainte contre l'acteur. Ce dernier a fini par s'excuser.        

Pour un policier nantais, "si on n’a rien trouvé c’est que les dealers ont été un peu aidés. L’opération a été autorisée par le directeur du CHU, partant de là il y a un tas de gens qui étaient au courant dans l’hôpital, y compris des agents techniques. C’est fort possible qu’il y ait eu des complicités internes qui ont prévenu les dealers, car on est intervenu à une heure où ils sont normalement présents, et à des endroits où on savait qu’il y avait des caches, et il n’y avait rien." [Avec breizh-info.com et 20minutes.fr]

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