Péritonite non diagnostiquée : un médecin interdit d'exercer après la mort d'un enfant
Les faits datent de mai 2017. Mathias 11 ans est renvoyé chez lui par le médecin urgentiste de l'hôpital de Privas. Le jeune garçon souffre d'une péritonite qui n'est pas diagnostiquée par le praticien. Il décèdera quelques heures plus tard à son domicile. Son corps a été autopsié. Selon des experts, un litre de pus se trouvait dans le ventre de l’enfant.
Reconnu coupable d'homicide involontaire, le médecin de 54 ans, qui avait quitté les urgences pour ouvrir un cabinet de médecine générale dans le Vaucluse, a été condamné à trois d'interdiction d'exercice. A moins de faire appel, il devra donc fermer son cabinet. Le médecin a également été condamné à 12.000 euros d'amende.
"C'est une décision rare, d'autant plus pour une durée aussi longue", a commenté dans le Dauphiné Libéré, Maître Guillaume Reininger, avocat de la famille de l'enfant.
"Je ne voulais pas que sa mort ne serve à rien. Si Mathias a pu sauver, aider, ou protéger d'autres personnes de ce médecin, c'est très bien", a témoigné la mère de l'enfant qui a dénoncé le comportement du médecin à la barre. "Il était hautain, manquait d'humanité et ne s'est pas remis en question."
L’infirmière présente lors de l’auscultation et l'hôpital de Privas n'ont pas été poursuivis.
[Avec ledauphine.com et ouest-France.fr]
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