“Une correction bienvenue pour la maîtrise de stage et l’offre de soins dans les territoires”, saluent l’Anemf, le Snemg, ReAGJIR, le CNGE, l’Isnar-IMG et MG France*. L’arrêté, publié initialement fin décembre 2021, qui avait provoqué une levée de boucliers, limitait à leurs yeux “drastiquement les possibilités de formation à la maîtrise de stage" en modifiant sa prise en charge financière par l’agence nationale du développement professionnel continu (ANDPC).
Ce n’est finalement plus le cas : la formation sera bien prise en charge dans le cadre du DPC sans que les futurs MSU aient à puiser dans leurs crédits, soit en “hors quotas”. Un arrêté modificatif a été publié au Journal officiel en ce sens le 21 février. “Il permet aux professionnels qui le souhaitent d’y participer sans renoncer aux autres formations auxquelles ils peuvent prétendre dans le cadre du développement professionnel continu. Les formations hors quotas sont aujourd’hui le principal outil permettant de flécher des formations prioritaires pour la santé publique. A l’évidence, il paraît impensable pour ces politiques de se passer d’un tel dispositif dans l’accompagnement de DPC des professionnels de santé”, se félicitent les organisations syndicales.
Parmi les médecins, cette question suscite toutefois le débat. Plusieurs syndicats avaient, en effet, dénoncé une “tentative de détournement des fonds de formation” parmi lesquelles Avenir Spé-Le Bloc, la CSMF, la FMF, le SML et l'UFML-S.
*Association nationale des étudiants en médecine de France (Anemf), Syndicat national des enseignants en médecine générale (SNEMG), InterSyndicale nationale autonome représentative des internes de médecine générale (Isnar-IMG), Collège national des généralistes enseignants (CNGE), Regroupement Autonome des Généralistes Jeunes Installés et Remplaçants (ReAGJIR).
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