DPC : seuls 12% des généralistes ont validé leur obligation triennale

26/07/2021 Par Pauline Machard
Le Collège de la médecine générale (CMG) a reçu pour la première fois, sous format agrégé et anonymisé, la synthèse de l’offre et de la demande de DPC concernant la spécialité. En voici les principaux enseignements pour le 1er semestre 2021.
 

“Cette synthèse illustre une situation que beaucoup pressentaient : à ce jour, la grande majorité des médecins généralistes ne se sont pas engagés dans la validation - pourtant obligatoire - de leurs parcours triennal de formation 2019-2022”, commente le Collège de la médecine générale dans un communiqué, qui accompagne la livraison des données chiffrées. En effet, alors que l’Ordre des médecins recensait 86 000 MG en activité en 2020, seuls 23 981 d’entre eux se sont inscrits, au 30 juin, auprès de l’Agence nationale du développement professionnel continu (ANDPC). Et parmi ceux-là, 10 595 seulement, dont 10 365 libéraux, ont réalisé deux programmes susceptibles de leur permettre de valider leur obligation triennale de formation 2019-2022. Le nombre total d’inscriptions à des actions se porte lui à 47 397.

  A propos des catégories d’actions, elles se répartissent de la façon suivante : monoprofessionnelle (40 432), pluriprofessionnelle (6 985). Quant aux typologies d’actions choisies : évaluation des pratiques professionnelles (437), la formation continue (38 880), la gestion des risques (0), programme intégré (8080). Une grande majorité des MG choisissent de les suivre en présentiel (28 051).

Le CMG déplore que ces données, “en l’état ne [lui] permettent pas réellement d’accompagner les médecins généralistes dans leur parcours de formation comme il le devrait et comme il le souhaiterait. Dans l’attente de pouvoir disposer d’une information en temps réel, non anonyme, avec l’accord de chaque professionnel et dans le respect du RGPD, le CMG rendra publique chaque semestre cette synthèse, afin qu’elle puisse servir au plus grand nombre, pour une formation toujours plus près des besoins de chaque praticien.”

Limiter la durée de remplacement peut-il favoriser l'installation des médecins ?

François Pl

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Toute "tracasserie administrative" ajoutée ne fera que dissuader de s'installer dans les zones peu desservies (et moins rentables)... Lire plus

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