1.700 euros pour les médecins qui travaillent le dimanche dans les hôpitaux en difficulté
1.441 euros bruts pour les exercices de 24 heures ou de 4 demi-journées en semaine, ou encore 1.709 euros pour un dimanche ou un jour férié. Cette nouvelle prime de solidarité territoriale s'adresse aux praticiens hospitaliers, contractuels, attachés, mais aussi aux assistants des hôpitaux et personnels enseignants et hospitaliers titulaires, temporaires et non titulaires qui viendront en soutien dans les établissements en difficulté. Fondé sur le volontariat solidaire, ce nouveau dispositif se veut attractif afin prioritairement de venir en soutien aux établissements rencontrant des difficultés de recrutement médical et, plus globalement, de continuer à développer les logiques de coopération entre hôpitaux d’une même région ou de régions limitrophes.
Pour Olivier Véran, "la prime de solidarité territorial est un nouvel outil de coopération territoriale à la main des établissements pour développer les coopérations et solidarité territoriales entre établissements. Ce dispositif s’inscrit également dans les mesures pour lutter contre les dérives de l’intérim médical et vient appuyer l’engagement de nombreux praticiens hospitaliers qui s’engagent ces dynamiques coopératives pour améliorer l’accès aux soins de nos concitoyens partout sur le territoire". L’activité réalisée sera valorisée en fonction du nombre de demi-journées réalisées dans le mois. Par ailleurs, le directeur général de l’ARS peut décider d’une majoration ou d’une minoration de 20% de la prime par établissement et par spécialité, après avis de la commission régionale paritaire, pour tenir compte du contexte local et des tensions plus ou moins importantes en matière de recrutement médical. Ce dispositif se distingue de la prime d’exercice territoriale (PET) déjà existante, dans la mesure où les activités couvertes par la PST sont réalisées hors obligations de service sous forme de temps de travail additionnel, et ne sont ni hebdomadaires ni régulières mais ponctuelles, offrant ainsi une grande flexibilité aux praticiens volontaires, indique le ministère.
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