"Aujourd’hui personne ne connaît vraiment les motivations de ce geste. Mais le fait que cela ait eu lieu sur le lieu de travail ne laisse personne indifférent", a déclaré au Parisien la direction de l'hôpital Simone-Veil, qui avait été choisi en février dernier par le Premier ministre pour présenter sa stratégie de transformation du système de santé. Dimanche 1er juillet, au cours de sa garde, ce chirurgien expérimenté s'est enfermé dans son bureau pour mettre fin à ses jours. S'inquiétant de ne pas le voir revenir pour les interventions programmées, des collègues l'ont retrouvé pendu. Hospitalisé en réanimation, le praticien est décédé une semaine plus tard, le 8 juillet.
A l'hôpital, où une minute de silence a été observée le 13 juillet au lendemain des obsèques, c'est la "sidération" "Rien ne laissait présager son geste, a confié le 16 juillet à Hospimedia la directrice du groupement hospitalier, Nathalie Sanchez. Nous n'avions pas d'éléments pour l'anticiper." Le médecin n'a laissé aucun élément explicatif. Une enquête judiciaire a été ouverte, ainsi qu'une enquête de l'inspection du travail. Le CHSCT va lui aussi lancer une expertise. Une cellule psychologique a été mise en place pour le personnel de l'établissement, avec un numéro vert de soutien et d'écoute. [avec Leparisien.fr et Hospimedia]
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