C'est par courrier que l'hôpital a indiqué à un patient qu'il souffrait d'un cancer. Avant de se rendre compte de son erreur.
C'est l'histoire d'un compte rendu mal adressé. Le 25 novembre dernier, Stéphane Anselm reçoit un courrier de la part du Centre hospitalier régional Metz-Thionville. Il s'agit du compte rendu du scanner qu'il a passé quelques jours plus tôt en vue de la pose d'un by-pass. Mais à l'ouverture de l'enveloppe, c'est un choc pour le quadragénaire. "Je n’y connais rien mais quand on lit 'carcinome urothélial', enfin, surtout 'carcinome', on sait bien que c’est la cata", confie-t-il. Secoué, le père de famille tente de joindre l’hôpital, en vain. Paniqué, il appelle une amie infirmière et demande confirmation de ce qu’il redoute. Celle-ci finit par convenir que le compte rendu fait bien état d’un cancer "de la vessie ou de la prostate". Il prévient alors son épouse, son père. Le lundi suivant, il cherche encore à obtenir un rendez-vous en urgence à l'hôpital et finit par se précipiter chez son médecin traitant. À son tour, celle-ci tombe de sa chaise. Elle a du mal à croire que l’homme qu’elle suit a développé un cancer sans que les examens réguliers qu’il subit n’aient permis de le déceler. Surtout, elle est consternée de la manière dont la mauvaise nouvelle lui a été annoncée. Finalement, ce n'est qu'une semaine après son scanner que le secrétariat du service prend contact avec lui. Et lui annonce qu'il y a eu une erreur dans le compte rendu. Le patient ne présente aucun signe de cancer. Malgré cette bonne nouvelle, le patient a néanmoins décidé de demander réparation devant la justice. [Avec Republicainlorrain.fr]
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