Palmarès des hôpitaux 2019 : découvrez le top 5

22/08/2019 Par Aveline Marques
Comme chaque année depuis 1998, l’hebdomadaire Le Point publie son palmarès des meilleurs hôpitaux et cliniques, qui prend en compte 120 disciplines et pathologies médicales. Cette année, le CHU de Bordeaux retrouve sa première place.

Le trio de tête reste le même mais il a été complètement chamboulé. Le CHU de Toulouse, premier l’an dernier, chute à la 3ème place, détrôné par le CHU de Bordeaux. C’est la 5ème fois que l’établissement, qui sera bientôt dirigé par l’ancien directeur adjoint du cabinet d’Agnès Buzyn, occupe la première place depuis 1998. Le CHU de Lille gagne une place et se classe second. Suivent les Hôpitaux universitaires de Strasbourg (=), le CHU de Montpellier (+2), le CHU de Nantes (=), l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière à Paris (-2), le CHU de Nancy (+2), le CHU de Rennes (=) et le CHU de Grenoble (-2). Le groupe hospitalier de Mulhouse et Sud Alsace, le CHR de Metz-Thionville et le CH de Nancy se classent en bas de ce tableau d’honneur des établissements publics. Du côté des établissements privés, on retrouve la polyclinique de Reims-Bezannes (Marne) en tête du classement, suivie par Santé-Atlantique à Saint-Herblain (Loire-Atlantique) et le CH privé Saint-Grégoire en Ille-et-Vilaine, détrôné d’une première place qu’il occupait depuis neuf ans. Ce classement indépendant est réalisé sur la base d’un questionnaire envoyé aux établissements concernant les moyens humains et matériels déployés pour la prise en charge de 120 pathologies et spécialités. Les données d’activité collectées dans le cadre du PMSI (programme médicalisé des systèmes d’information) ont également été prises en compte. Pour la chirurgie du dos, par exemple la note finale prend en compte le volume d’activité, la notoriété de l’établissement, la durée moyenne de séjour, l’indice de gravité, la spécialisation (pourcentage d’intervention lourde sur le rachis), l’accès à un IRM ou scanner dans l’établissement 24h/24 et enfin la présence permanente d’un service d’urgence avec au moins un médecin qualifié de garde. Le Point consacre par ailleurs une enquête à la pénurie de médecins urgentistes, recensant les postes vacants dans chaque service autorisé. Quelques 277 services sont en sous-effectif, pour un total de 800 postes permanents à pourvoir, d’après les données du CNG, dont 14 à Besançon ou encore à Alençon. [avec Le Point]

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