Dans le viseur des autorités sanitaires depuis plusieurs mois, un médecin exerçant au centre Manu Iti à Paea (Tahiti) a fait l’objet d’une interpellation musclée, dans le centre médical, lundi 20 septembre. Selon la Dépêche de Tahiti, ce médecin mis à la retraite d’office en 2020 exerçait sans la reconnaissance de la CPS, ni du Cdom.
Il est soupçonné d'exercer la médecine foraine. Selon 1ère, il exerce également bénévolement sur son lieu de résidence. Déjà visé par trois plaintes, une quatrième vient d’être déposée à son encontre. Alors qu’un huissier est venu lui signifier cette nouvelle affaire, le médecin l’a agressé en lui jetant un plateau et divers objets. Blessé au bras, l'huissier a lui-même porté plainte pour coups et blessures.
Deux jours plus tard, les gendarmes sont donc intervenus sur demande du procureur pour l’interpeller afin de le placer en garde à vue. Mais, refusant de se laisser faire et insultant les forces de l’ordre, l’arrestation a été musclée, les gendarmes ayant dû le mobiliser au sol.
Le médecin a néanmoins été conduit à l’hôpital car il a déclenché une détresse respiratoire. ll a été placé en détention provisoire dans une chambre carcérale. Connu localement pour être un fervent défenseur de l’hydroxychloroquine, le médecin était également partisan des traitements à base d’Ivermectine.
[avec 1ère et La Dépêche Tahiti]
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