Les deux patients sont décédés fin mars d'une légionellose.
Deux cas mortels de légionellose dans un hôpital des Vosges : une enquête ouverte
Deux patients sont décédés fin mars d'une légionellose alors qu'ils étaient hospitalisés dans un hôpital vosgien. Ils avaient contracté la maladie au sein de l'établissement, a indiqué l'ARS mercredi 3 avril, qui a ouvert une enquête.
Les deux patients sont décédés fin mars d'une légionellose.
Un patient du service de soins de suite et de réadaptation (SSR) et un résident de l'Ehpad de l'hôpital du Val-du-Madon, à Mattaincourt (Vosges), ont contracté une légionellose nosocomiale et "sont décédés respectivement les 20 et 21 mars", ont indiqué l'ARS Grand Est et l'établissement à nos confrères de Vosges Matin, sans préciser l'âge et le sexe des patients.
"Dès les cas identifiés", l'établissement de santé de Mattaincourt a mis en œuvre "des mesures conservatoires" afin "d'assurer la sécurité des patients" dans les deux entités (l'Ehpad dispose de 323 lits et le service de SSR de 29 lits). "Aucun autre patient ou résident n'a contracté la maladie", ont précisé l'ARS et l'hôpital dans un communiqué.
"La qualité de l'eau avait toujours fait l'objet des contrôles réguliers réglementaires"
L'Agence régionale de santé a annoncé avoir "engagé une enquête médicale environnementale afin de déterminer l'origine de la contamination et d'analyser la maitrise des installations de production et de distribution de l'eau chaude sanitaire du bâtiment principal de l'établissement vis-à-vis du risque de prolifération de légionelles".
En outre, "la fréquence des contrôles a été augmentée afin de surveiller au plus près la qualité de l'eau chaude sanitaire". L'ARS et l'hôpital, qui présentent leurs condoléances aux familles des victimes, ont assuré que "la qualité de l'eau avait toujours fait l'objet des contrôles réguliers réglementaires".
Par ailleurs, "un audit complet du réseau d'eau par un bureau d'études qualifié est en cours". Il doit permettre de "diagnostiquer sa vulnérabilité et les mesures préventives à prendre sur le long terme", expliquent l'ARS et l'hôpital.
[avec AFP, Vosges Matin et Les Dernières nouvelles d'Alsace]
La sélection de la rédaction
Etes-vous favorable à l'instauration d'un service sanitaire obligatoire pour tous les jeunes médecins?
M A G
Non
Mais quelle mentalité de geôlier, que de vouloir imposer toujours plus de contraintes ! Au nom d'une "dette", largement payée, co... Lire plus