Le Samu met 2 heures à prendre en charge sa femme : il porte plainte pour non-assistance à personne en danger
"Ma femme aurait pu mourir ce soir-là. Je pense qu’ils ont manqué à leur devoir", a confié le plaignant au quotidien Centre Presse Aveyron. Dans la nuit du 28 au 29 juillet, une femme de 45 ans, habitant à Aubin, se trouve en grande détresse respiratoire. Inquiet, son mari passe un premier appel au 15 à 22h22 sur les conseils d’une infirmière qui suit déjà sa femme en hospitalisation de jour. Sans nouvelles, il rappelle une vingtaine de minutes plus tard. L’infirmière se déplace finalement au domicile du couple. Avec le mari, ils rappellent ensemble le Samu. La soignante, qui connaît les lourds antécédents médicaux de la quadragénaire, réclame son transfert vers les urgences de Rodez. L’ambulance n’arrivera qu’1h45 plus tard. A l’hôpital, la quadragénaire est prise en charge pour un décollement de la plèvre et transférée dans le service de réanimation, où elle restera une semaine. La patiente est toujours hospitalisée et devra subir une nouvelle opération pour le poumon, indique France 3 Occitanie. Selon Centre Presse Aveyron, le mari a déposé une plainte au commissariat de police de Decazeville le mardi 1er août pour non-assistance à personne en danger. Il a également réalisé un signalement à l’agence régionale de santé. Une enquête judiciaire a été ouverte, a fait savoir le procureur de la République. Le Samu 12 ne s’est pas exprimé dans les médias locaux. "Je porte plainte pour dénoncer le manque de moyens, pour que le bassin (de Decazeville) ait un minimum d’effectifs", a expliqué le mari de la victime, interrogé par France 3. Ce dernier a assuré ne pas en vouloir "aux médecins de Rodez", "au contraire ils font un métier magnifique", "je pense qu’ils ont un manque de moyens énorme". [avec France 3 et Centre Presse]
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