Prison avec sursis requise contre le médecin de la police accusé d'agressions sexuelles
Durant des années, les pratiques de ce médecin ont fait l'objet de rumeurs et de mises en garde discrètes. Jusqu'à ce que plusieurs élèves gardiens de la paix brisent l'omerta et osent évoquer ce qu'ils ont vécu comme des agressions sexuelles durant ces visites médicales d'aptitude, déterminantes pour leur carrière : de (très) longues palpations de seins ou de testicules, un test d'équilibre à réaliser sans soutien-gorge… L'enquête a démontré qu'aucun des autres médecins chefs ne pratiquaient ainsi. Neuf adjoints de sécurité -sept femmes et deux hommes- ont porté plainte contre ce médecin de 63 ans, qui a été suspendu de ses fonctions en janvier. Une plainte pour harcèlement moral a par ailleurs été déposée contre X. Mardi, le parquet a requis pour ces agressions sexuelles 18 mois de prison avec sursis à l'encontre du prévenu. Le jugement a été mis en délibéré le 18 juin. Depuis la révélation de l'affaire, douze autres plaintes ont été enregistrées à Metz par l'Inspection générale de la police nationale. "Sous réserve que les nouveaux faits dénoncés ne soient pas prescrits, ils feront l’objet de poursuites", a promis le procureur de Metz, Christian Mercuri au micro de France bleu Lorraine. [avec republicain-lorrain.fr et francebleu.fr]
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