Un aide-soignant condamné à 12 ans de prison pour trois viols commis dans un Ehpad des Yvelines

04/11/2019 Par Marion Jort
Faits divers / Justice
Un aide-soignant de 59 ans a été condamné à 12 ans de prison par la cour criminelle de Versailles (Yvelines) pour avoir violé trois pensionnaires âgées d’un Ehpad. 

  Âgé de 59 ans, un aide-soignant d’une maison de retraite Ehpad ORPEA à Saint-Rémy-lès-Chevreuses (Yvelines) a comparu le 29 et 30 octobre devant la cour criminelle de Versailles pour les viols de trois patientes atteintes de dégénérescence entre 2013 et 2018. Il a été condamné à 12 ans de réclusion, alors que le parquet avait requis 14 ans d'emprisonnement pour sanctionner "la lâcheté d'un faible face à des plus faibles".  Pendant l’audience, cet aide-soignant a reconnu avoir imposé des caresses et des pénétrations digitales à deux d'entres elles, tout en cherchant à minimiser les faits, évoquant “une seule fois” par victime. Des femmes souffrant d’Alzheimer et d’aphasie et ne pouvant pas exprimer leur refus devant ces viols.    Surpris par une collègue    C’est une auxiliaire de vie collègue qui a mis fin à ses méfaits. Alors qu’elle trouvait qu’il restait “longtemps dans les chambres de certaines pensionnaires”, elle le surprend pantalon baissé devant le lit d’une patiente âgée de 88 ans, rapport Actu.fr. “Quand je le voyais sortir, il était tout rouge et avait plein de papiers dans les poches. Je l’ai surpris en train de fermer à clef la porte d’une chambre du 3e étage, où il n’y avait que des femmes”.  Immédiatement interpellé à la suite de cette découverte, il avait été placé en garde à vue dès le 30 avril 2018. Revenant sur son profil psychologique, le journal Le Parisien précise que cet homme est issu d’une fratrie de douze enfants. Ayant enchaîné les petits boulots (mécanicien, monteur de meubles, pompiste…), c’est en accompagnant une amie à l’hôpital qu’il rencontre sa compagne. Compagne qui lui trouvera une place d’agent hospitalier, avant qu’il n’entre à l’école d’aide-soignant en 1991. Alcoolique, il n’a pas souhaité reconnaître à la barre son impuissance sexuelle, en partie liée à son addiction à la boisson.
[Avec Le Parisien et Actu.fr]

Limiter la durée de remplacement peut-il favoriser l'installation des médecins ?

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