Un ex-radiologue condamné à 17 ans de prison pour viols et agressions sexuelles
Le procès a duré une semaine. Huit femmes, dont six anciennes patientes et une secrétaire médicale, ont porté plainte contre cet ancien radiologue de Langon (Gironde) de 2016 à 2019. Elles dénoncent des attouchements au niveau des parties intimes et des pénétrations digitales. La huitième victime dans ce procès, fille d'une ancienne maîtresse du médecin et âgée de 15 ans au moment des faits, l'accuse de l'avoir violée à son domicile. Trois femmes se seraient auparavant signalées auprès de l'Ordre des médecins de Gironde entre 2002 et 2013, sans effet. Radié par l'Ordre en 2019, l'ancien médecin, aujourd'hui retraité, a nié en bloc devant les assises. Il a expliqué sa façon d'exercer, mis ces accusations sur le compte de l'imagination des patientes et s'est dit victime d'un "complot" de la part de ses anciennes employées. Il a par ailleurs invoqué des raisons médicales pour justifier ses érections au contact de certaines patientes. Dans ses réquisitions vendredi, la représentante du ministère public a dénoncé "un système", un "mode de vie", reposant sur l'emprise et utilisant "un double pouvoir" : celui "du statut de médecin et celui de l'argent qu'il gagne pour pervertir la relation aux femmes", avait-elle expliqué, en référence aux nombreux cadeaux que l'homme faisait à son entourage et ses salariés. Le jury est finalement allé au-delà des réquisitions (15 ans), en condamnant l'ex-radiologue à 17 ans de prison. A cela s'ajoute un suivi socio-judiciaire de cinq ans. Le médecin pourrait faire appel de cette condamnation. [avec AFP]
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