Les faits avaient lieu le 20 juin 2016. Une patiente, âgée de 70 ans et en bonne santé, subit une intervention "mineure" sous anesthésie générale. Peu de temps après avoir été intubée, elle fait un arrêt cardiaque. Placée dans un coma artificiel, elle décède quelques heures plus tard.
Le 8 septembre dernier, l’infirmier, l’interne ainsi que la médecin anesthésiste en charge de la patiente étaient appelés à la barre pour comprendre l'enchainement des faits. Les échanges ont permis de mettre en évidence une erreur d'intubation de la patiente par l'infirmier, la sonde étant placée dans l'oesophage. La médecin anesthésiste n'a été prévenue que tardivement par l'interne.
La décision a été rendue le 10 novembre. L'interne "qui n'a rien vu, rien dit" a été condamné à 1 000 euros d’amende et l'infirmier à une peine d'un an de prison avec sursis, assorti de 1 500 euros d’amende. Le médecin senior et le CHRU ont été relaxés.
[avec Ouest France]
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