Pour "mesurer l'effectivité" de la pénibilité du métier d'infirmière libérale, Valletoux demande un rapport à l'Igas

06/03/2024 Par Aveline Marques
Paramédicaux
Interpelé par une députée lors de la séance de questions au Gouvernement, le ministre délégué à la Santé a annoncé avoir demandé à l'Igas un rapport "sur la prise en compte de la pénibilité de la profession". C'est l'une des revendications du collectif Infirmiers en colère, qui demande un abaissement de l'âge de départ à la retraite.

  "Quand allez-vous enfin prendre au sérieux le mal-être des infirmiers libéraux et reconnaître la pénibilité de cette profession ?", a interpelé mardi 5 mars, à l'Assemblée nationale, la députée LR Alexandra Martin. "Présents sept jours sur sept et 365 jours par an au chevet des patients, sur l’ensemble du territoire national, ils sont souvent les seuls visages accessibles aux personnes en perte d’autonomie qui souhaitent rester chez elle", a-t-elle souligné. "Aujourd’hui, ces professionnels sont épuisés. Leurs difficultés de trésorerie s’accumulent. La valorisation de leurs actes reste inchangée depuis quinze ans, ce qui a entraîné une perte de revenus d’environ 21 %. C’est inadmissible." En réponse à cette intervention, et au mouvement des Infirmiers en colère, le ministre délégué à la Santé a annoncé avoir demandé à l'Inspection générale des affaires sociales (Igas) un rapport "sur la prise en compte de la pénibilité de la profession". "Nous avons besoin d’un juge de paix pour mesurer l’effectivité de cette pénibilité", a-t-il insisté. "Il vaut mieux être dealer de drogue qu'infirmière libérale" : pourquoi la profession est en colère Interpelé également sur les contrôles de facturation des CPAM et la possibilité pour les caisses de récupérer "des indus sur la totalité de leur activité – et pas seulement sur les anomalies relevées", Frédéric Valletoux a reconnu que ces procédures pouvaient être "mal vécu[e]s" et annoncé qu'"un groupe de travail réunissant l’Assurance maladie et les représentants des infirmiers va réfléchir à la méthode à employer". "Des contrôles doivent pouvoir être effectués, afin de veiller à circonscrire au maximum les gabegies. Tout cela doit faire l’objet de regards affûtés", a-t-il néanmoins insisté. Le ministre a souligné que la revalorisation de l'indemnité forfaitaire de déplacement (de 25 centimes par km) négociée l'an dernier avec l'Assurance maladie représentait un gain moyen de 2000 euros par an pour les Idel, "ce n’est donc pas rien". Il a enfin rappelé qu'en décembre dernier le vote du statut d'"infirmier référent", "au côté du médecin traitant", était "une reconnaissance du rôle et de la place des infirmiers dans notre système de santé". Soutenu par le syndicat Convergence infirmière et rejoint par le Sniil pour une journée de protestation unitaire le 19 mars prochain, le collectif Infirmiers en colère réclame la reconnaissance de la "pénibilité du métier", pour pouvoir partir en retraite à taux plein à 60 ou 62 ans, et la revalorisation du tarif des actes infirmiers, qui n'ont pas été revus à la hausse depuis 2009, malgré l'inflation. [avec AFP]

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Débatteur Passionné
Médecine générale
il y a 10 mois
Cela fait 10 ans déjà que Mr Macron est aux manettes, pour mener une politique du système de santé. Au bout de 10 ans, Mr Valletoux va nommer une commission d’enquête pour savoir si le métier d’infirm
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40 points
Médecine générale
il y a 10 mois
Bon appétit messieurs !  Ô ministres intègres ! Conseillers vertueux ! Voilà votre façon de servir, serviteurs qui pillez la maison !  Donc vous n'avez pas honte et vous choisissez l'h
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277 points
Débatteur Renommé
Médecine du travail
il y a 10 mois
Quand on veut enterrer un problème on demande un rapport. De préférence à une administration, c'est plus sérieux. C'est le b.a-ba de la politique. Même sur des évidences connues depuis des décennies.
 
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