Didier Tabuteau nommé à la tête du Conseil d’Etat

06/01/2022 Par Louise Claereboudt
Personnalités
Jusqu’ici président de la section sociale de la plus haute juridiction administrative française, Didier Tabuteau a été nommé à sa tête par le conseil des ministres, ce mercredi 5 janvier. Il succède à Bruno Lasserre.
 

La plus haute juridiction administrative n’a pas de secrets pour Didier Tabuteau, qui y est entré en 1984 en tant qu’auditeur à la section du contentieux puis de l’intérieur. Ce mercredi, en conseil des ministres, l’énarque (promotion Louise Michel), diplômé de l’école polytechnique, a été nommé vice-président sur proposition du garde des sceaux, Éric Dupond-Moretti. Cela le place à la tête du Conseil d’Etat, la première étant réservée au Premier ministre ou au ministre de la Justice. A 63 ans, il succède ainsi à Bruno Lasserre, qui a quitté ses fonctions mardi soir. Ce dernier a par ailleurs reçu le titre de grand officier de la Légion d’honneur. Professeur à l’IEP de Paris – où il est à l’origine de la chaire santé, Didier Tabuteau s’est ensuite spécialisé dans le domaine de la santé et des affaires sociales hors du Conseil d’Etat, occupant notamment des fonctions dans plusieurs cabinets ministériels. Il a notamment dirigé le cabinet de Bernard Kouchner au ministère de la Santé, puis a été directeur adjoint du cabinet de Claude Evin et de Martine Aubry aux Affaires sociales. Didier Tabuteau a également exercé les fonctions de directeur général de l’Agence du médicament (ancien nom de l’ANSM) de 1993 à 1997 puis directeur général de la fondation Caisses d’épargne pour la solidarité entre 2003 et 2011. Il a ensuite réintégré la plus haute juridiction administrative. Depuis 2018, il présidait la section sociale.

Cet homme de gauche est par ailleurs partisan d’une Assurance maladie universelle, dont il a vanté l’intérêt dans une tribune cosignée dans le Monde en 2017 avec le directeur général de l'Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP), Martin Hirsch.

Limiter la durée de remplacement peut-il favoriser l'installation des médecins ?

François Pl

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Non

Toute "tracasserie administrative" ajoutée ne fera que dissuader de s'installer dans les zones peu desservies (et moins rentables)... Lire plus

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