Les députés approuvent la prise en charge de la contraception pour les femmes jusqu’à 25 ans
"Il y aura une prise en charge de la contraception hormonale, du bilan biologique qui peut aller avec, de la consultation de prescription et de tous les soins qui sont liés à cette contraception jusqu'à 25 ans", déclarait le 9 septembre Olivier Véran sur le plateau de l’émission "Les 4 vérités" sur France 2, alertant sur le renoncement des jeunes femmes à la contraception "pour raisons financières". Déjà permise pour les mineures, le ministre de la Santé ouvrait ainsi la gratuité de la contraception à un plus grand nombre de Françaises. En effet, environ 3 millions de jeunes femmes pourraient en bénéficier, et ce dès le 1er janvier 2022, date d’entrée en vigueur du dispositif, qui devrait coûter 21 millions d’euros par an. Les députés sont allés dans le sens du ministre en votant à l’unanimité en faveur de la mesure dans la nuit de vendredi 22 au samedi 23 octobre, dans le cadre du projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS). L’Assurance-maladie prendra donc en charge à 100 % et en tiers payant les frais nécessaires à la contraception : une consultation par an avec un médecin ou une sage-femme, les examens biologiques afférents, et les contraceptifs - certaines pilules contraceptives, les implants contraceptifs, les stérilets, les diaphragmes et la contraception d'urgence hormonale.
La députée ex-LREM Albane Gaillot a tenté d’étendre cette gratuité à l’ensemble des contraceptions possibles, dont le préservatif féminin, l’anneau vaginal ou les spermicides, mais sans succès. Néanmoins, les députés ont instauré un rapport du Gouvernement au Parlement sur les moyens à déployer pour développer la contraception masculine. Par ailleurs, La République en marche a introduit l’extension de la prise en charge de la consultation de prévention en matière de santé sexuelle – pour les jeunes filles mineures, aux garçons jusqu’à 25 ans. [avec AFP]
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