"Le système de santé est en difficulté mais ça commence à aller mieux", affirme François Braun
Invité au micro de RMC/BFMTV, François Braun a voulu se montrer rassurant face aux Français. Si le ministre a reconnu que le “système de santé est en difficulté", il a tenu à "dire qu’avec les mesures prises depuis un an ça commence à aller mieux. Je ne vais pas tout régler en 12 mois, mais ça commence à aller mieux”, a-t-il répété.
Interrogé sur les urgences de Thionville (Moselle), secteur où il travaillait avant d’être nommé ministre de la Santé, il a affirmé qu'elles “n’étaient pas fermées" mais que "leur accès était régulé justement par le 15”, a rectifié François Braun. Interrogé par Apolline de Malherbes sur le cas d’une patiente âgée qui viendrait aux urgences, le ministre de la Santé a assuré qu’elle trouverait “un professionnel” qui contacterait le médecin régulateur. "C’est comme ça que cela doit fonctionner.” Pour le ministre de la Santé, la solution, c’est la régulation par le 15. Il a même assuré qu’”il n’y a pas d’urgences fermées sauf quelques cas exceptionnels”.
La journaliste relève alors les décès survenant aux urgences faute d’une prise en charge rapide. “On sait déjà, (...) quand vous êtes admis dans un service d’urgence saturé et que vous êtes hospitalisé, les risques de complications, ou de décès sont plus importants, que si vous arrivez dans un service d’urgence qui n’est pas saturé”, argumente le ministre qui rappelle son objectif : “lever cette saturation des services d’urgences avant la fin de l’année prochaine”.
Si les urgences sont surchargées, les problèmes d’incivilités et d'insécurité sont aussi de plus en plus nombreux à l’hôpital. Revenant sur l'assassinat de Carène Mezino au CHU de Reims le 22 mai dernier, François Braun a déclaré vouloir des “actes immédiats”. Le mois dernier, il a lancé un audit pour mieux connaître la situation dans les hôpitaux. Lors d’un déplacement dans un service d’urgences, le ministre a constaté la présence de téléphone, “il y a exactement ce même modèle avec des boutons d’appel d’urgence, il suffit d’appuyer dessus, tous vos collègues autour sont prévenus et la sécurité. Je veux que dans tous les services à risque on l’ait”, exige François Braun. “Tous les directeurs sont prévenus, je n’accepterai plus qu’il y ait des risques pour les professionnels et qu’on ne les ait pas évalués”, poursuit-il.
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