Campagne de vaccination contre le papillomavirus : pas de nouveau risque identifié
Entre le 14 septembre et le 31 octobre 2023, plus de 20 000 injections ont eu lieu dans les collèges. Au cours de cette période, 7 cas d’évènements indésirables ont été déclarés après une vaccination par Gardasil 9, dont 4 liés à une vaccination effectuée dans le cadre de la campagne. "A ce jour, l’analyse en continu des évènements indésirables déclarés n’identifie pas de signal de sécurité", confirme l’ANSM.
Parmi ces 7 cas, 3 sont graves, à type de malaise ou de réaction allergique, dont le décès de l’adolescent à la suite d’un traumatisme crânien consécutif à un malaise avec perte de conscience. Pour ces deux derniers cas, les patients se sont bien rétablis. "Si le risque de malaise après la vaccination est connu, des mesures doivent être mises en place pour éviter toute blessure qui pourrait survenir après une chute", rappelle l’ANSM. Une surveillance de 15 minutes post-vaccination est ainsi prévue, pour éviter les réactions psychogènes à l’injection. Les élèves doivent être "allongés (sur des tapis de sol ou couvertures) ou assis par terre adossés à un mur dans un espace dégagé". "Les données sont rassurantes car elles sont conformes au profil de sécurité du vaccin", a déclaré à l'AFP Mehdi Benkebil, à la tête de la direction surveillance de l'ANSM. Contrairement au Covid, nous avions déjà "une quinzaine d'années de recul sur ce vaccin", a aussi rappelé Céline Mounier, adjointe au directeur général adjoint en charge des opérations. L'enquête administrative ouverte après la mort fin octobre du collégien n'a pas relevé de "dysfonctionnement sur l'organisation de la campagne de vaccination", selon l'ARS.
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