Contrairement aux idées reçues, les anciens ministres ne touchent pas un salaire à vie. Et ne conservent aucun avantage.
9940 euros brut. C'est ce qu'a perçu chaque mois, depuis sa nomination en 2012, Marisol Touraine. Et ce que percevra encore l'ancienne ministre durant les trois prochains mois, à moins de retrouver une activité rémunérée dans l'intervalle ou d'être élue députée de l'Indre-et-Loire le 19 juin prochain. Les conditions de rémunération des ministres ont été fixées par l'ordonnance du 17 novembre 1958, modifiée en 2013 : l'indemnité mensuelle s'élevait auparavant à 14 200 euros brut et elle était versée jusqu'à six mois après la cessation des fonctions. Contrairement à une idée reçue, il n'y a pas de... caisse de retraite spécifique pour les anciens ministres. Durant leur passage au Gouvernement, ministres et secrétaires d'Etat cotisent au régime général des retraites des salariés, la Caisse nationale d'assurance vieillesse (Cnav), ainsi qu'à la caisse complémentaire des contractuels de la fonction publique (Ircantec).
Fini les avantages en nature
Dès la fin de leurs fonctions, les anciens ministres doivent rendre les clés du logement de 80m2 maximum (+20 m2 par enfant à charge) qui leur était attribué s'ils n'avaient pas de logement parisien. Ils ne bénéficient plus, non plus, de... billets d'avion, de voyages gratuits en train en 1ère classe et doivent dire adieu à la voiture avec chauffeur. Quant à la protection policière, elle peut être maintenue, sur décision du nouveau ministre de l'Intérieur, uniquement pour les anciens ministres détenteurs de secret défense (Affaires étrangères, Défense, Justice, Intérieur). [avec Bfmtv.com]
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