Le variant BA.2.86 a été détecté dans le Grand Est, a indiqué Santé publique France, précisant avoir "lancé une investigation pour récolter les informations épidémiologiques permettant de documenter ce premier cas". Ce variant avait été détecté jusqu'ici dans plusieurs pays, dont les Etats-Unis, le Danemark ou Israël, mais pas encore en France. L'OMS a décidé de classer ce nouveau variant, surnommé "Pirola" sur les réseaux sociaux, dans la catégorie des variants sous surveillance en raison du très grand nombre (supérieur à 30) de mutations qui affectent la protéine Spike.
Ce membre de la famille Omicron est particulièrement scruté en raison d'un "plus grand nombre de mutations", le rendant "susceptible d'évoluer de façon plus importante et de se répandre plus facilement", a rappelé la semaine dernière la présidente du Comité de veille et d'anticipation des risques sanitaires (Covars), Brigitte Autran.
Interrogé sur France Info ce vendredi 1er septembre, le ministre de la Santé a assuré que ce variant "n’appelle pas de réponse sanitaire particulière". "Ce variant a été repéré 25 fois dans le monde, dont une fois en France, ce qui signifie que notre système de surveillance et de détection est toujours en place et vigilant pour nous protéger", a souligné Aurélien Rousseau.
[avec AFP]
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