La cinquième marche pour l'endométriose a lieu samedi à Paris et dans plusieurs capitales pour donner un coup de projecteur sur cette maladie mal connue, qui pourrait toucher jusqu'à 10% des femmes en âge de procréer.
"L'objectif, c'est de continuer à sensibiliser et à informer le grand public", explique à l'AFP Nathalie Clary, présidente de l'association Endomind France, coorganisatrice de cette manifestation. D'autres doivent avoir lieu dans une soixantaine de capitales dans le cadre de cette "Endomarch". Le nombre de malades est difficile à évaluer. Endomind estime qu'entre deux et quatre millions de femmes sont concernées en France. Selon d'anciens chiffres du ministère de la Santé, l'endométriose touche entre 6 et 10% des femmes en âge de procréer. La méconnaissance de la maladie entraîne un retard diagnostique pouvant aller de six à dix ans. Ces dernières années, l'endométriose a été médiatisée par des célébrités comme l'actrice américaine Lena Dunham, la chanteuse Imany, qui soutient Endomind et sera présente à la marche parisienne, ou l'animatrice Enora Malagré. Une autre association-phare, EndoFrance, a pour marraine l'actrice Laetitia Milot ("Plus belle la vie") et organise samedi une marche sur le Vieux-Port de Marseille. La marche parisienne doit débuter à 14h30 devant la mairie du 15e arrondissement, où s'installe un village associatif d'une quinzaine de stands. Mi-janvier, la Haute autorité de santé (HAS) et le Collège national des gynécologues et obstétriciens français (CNGOF) ont publié de nouvelles recommandations sur l'endométriose, mettant à jour celles de 2006. Elles n'introduisent pas de changement majeur mais font le point sur la maladie et sa prise en charge : premiers examens, traitement médicamenteux voire chirurgical dans certains cas, nécessité d'une approche pluridisciplinaire. [Avec l'AFP]
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