Il n'y a pas besoin d'un moratoire sur les fréquences de la 5G a indiqué la ministre de la transition écologique Barbara Pompili. Les membres de la Convention citoyenne pour le climat, qui avaient recommandé un tel moratoire dans leurs propositions remises en juin au chef de l'Etat, "nous ont dit qu'il faudrait peut-être prendre le temps pour vérifier s'il n'y a pas de problème sanitaire et pour vérifier comment on peut faire pour qu'il n'y ait pas trop de problèmes environnementaux," a déclaré la ministre sur Europe 1. Cette demande de moratoire a été reprise dimanche par 70 élus de gauche et écolos dans une tribune publiée par le JDD. "Le moratoire a un intérêt à partir du moment où on n'a pas les données et justement on a un rapport qui est sorti hier (mardi) qui nous donne des données et qui nous précise que sur les bandes qui vont être occupées d'ici la fin de l'année il ne va y avoir en gros aucun risque si on respecte les normes", a poursuivi Barbara Pompili.
Selon ce rapport, commandé par le gouvernement au début de l'été, il n'y a pas "d'effets néfastes avérés à court terme en-dessous" des valeurs limites recommandées concernant l'exposition aux ondes électromagnétiques. "Toute la littérature scientifique nous dit que sur la bande des 3,5 gigahertz, (...) qui est concernée par les enchères qui vont être lancées à la fin du mois, il n'y a pas de sujet", a souligné la ministre, en relevant que cette bande de fréquence "est utilisée depuis longtemps". Les enchères pour l'attribution des premières fréquences de la 5G en France doivent se tenir fin septembre, ouvrant la voie à de premières offres commerciales d'ici fin 2020. [Avec AFP]
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