La prescription de médicaments en dénomination commune (DC) plutôt qu'en nom de marque se développe petit à petit, particulièrement à l'hôpital où elle concerne le tiers environ des prescriptions.
Le groupe Vidal suit cette évolution depuis plusieurs années en menant des enquêtes sur les pratiques auprès des professionnels qui utilisent ses services. Menée en mars, une nouvelle enquête a été rendue publique le 18 mai. Elle montre "une évolution nette en faveur de la prescription en DC, mais aussi une forte utilisation de la solution mixte 'DC + nom de marque'". Une tendance nette à l'hôpital. Selon l'étude du groupe Vidal, qui a interrogé 692 spécialistes exerçant en établissement de santé, 31% des prescriptions intrahospitalières et 30% des prescriptions de sortie sont faites en DC uniquement. Les taux de prescriptions en "DC + nom de marque" sont équivalents dans ces catégories. "Que ce soit en sortie, consultation externe ou intrahospitalier, ce sont les spécialistes en médecine interne et les psychiatres qui prescrivent le plus en DC seule ou avec nom de marque. À l'inverse, les oncologues et les rhumatologues prescrivent davantage en nom de marque seul", précise l'étude. Si les spécialistes hospitaliers ont une plus faible utilisation de logiciels d'aide à la prescription — surtout en consultations externes ou pour les prescriptions de sortie — que les spécialistes libéraux ou les médecins généralistes, ces outils se répandent de plus en plus. Selon les chiffres du groupe Vidal, seulement 3% des spécialistes hospitaliers sont totalement opposés à la prescription en DC. Ils étaient 11% en 2015. À l'inverse, 37% y sont favorables, contre 27% lors de la précédente enquête. De plus en plus de médecins hospitaliers annoncent leur intention d'utiliser la DC "petit à petit". [Avec hospimedia.fr]
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