A Gandhinagar, en Inde, se déroule le premier sommet mondial sur la médecine traditionnelle, organisé par l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) en marge du G20. L’occasion, pour l’instance onusienne, “d’examiner le rôle de la médecine traditionnelle, complémentaire et intégrative pour relever les défis sanitaires urgents et favoriser les avancées dans les domaines de la santé mondiale et du développement durable”, indique-t-elle dans un communiqué. Il s’agira du premier d’une série de sommets mondiaux de l’OMS sur le sujet, qui se tiendront tous les deux ans dans différentes régions de l’OMS. Cette première édition est consacrée au thème “Une terre, une famille, un avenir”.
“La médecine traditionnelle peut jouer un rôle important et catalyseur dans la réalisation de l’objectif de la couverture sanitaire universelle et des cibles mondiales liées à la santé qui accusaient un retard avant même les perturbations causées par la pandémie de Covid-19”, a déclaré le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, directeur général de l’organisation. “L’intégration de la médecine traditionnelle dans les soins de santé – de manière appropriée, efficace et, surtout, en toute sécurité et sur la base des dernières données scientifiques – peut contribuer à combler les lacunes en matière d’accès pour des millions de personnes dans le monde”, a-t-il ajouté.
Parmi les participants à ce sommet figurent des scientifiques, des praticiens de la médecine traditionnelle, des agents de santé et des membres d’organisations de la société civile ainsi que les ministres de la Santé du G20, par exemple. Ils auront notamment pour mission de se pencher sur “la recherche et l’évaluation relative à la médecine traditionnelle, y compris les méthodologies susceptibles d’être utilisées pour élaborer un programme de recherche mondial et fixer des priorités en matière de médecine traditionnelle”.
“La médecine traditionnelle a contribué à des découvertes médicales révolutionnaires et continue d’être très prometteuse”, rappelle l’OMS dans son communiqué, citant par exemple des méthodes de recherche telles que l’ethnopharmacologie et la pharmacologie inverse qui pourrait “contribuer à identifier de nouveaux médicaments sûrs et dont l’efficacité thérapeutique est avérée”.
Enfin, dans un contexte où le recours à la médecine traditionnelle “est de plus en plus important”, “la sécurité, l’efficacité et le contrôle de la qualité des produits traditionnels et des thérapies fondées sur des procédures demeurent des priorités majeures pour les autorités sanitaires et le public”, insiste l’organisation. Selon leurs données, 70 des 194 États membres de l’OMS ont indiqué recourir à des médicaments à base de plantes, à l’acupuncture, au yoga, aux traitements autochtones et à d’autres formes de médecine traditionnelle.
LIVE: Opening ceremony of WHO #TraditionalMedicine Global Summit https://t.co/DEuSIF3SCE
— World Health Organization (WHO) (@WHO) August 17, 2023
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