Pénuries de médicaments : "l’hiver prochain sera encore compliqué", prévient Braun
"On va encore avoir des pénuries, a prévenu François Braun, ce mercredi matin au micro de RTL. L’hiver prochain va être encore compliqué." Alors que le Président de la République a annoncé hier un plan pour relocaliser la production d’une cinquantaine de médicaments "essentiels" – dont 25 très prochainement – et augmenter les chaînes de production, le ministère de la Santé a tenu à être "clair" : malgré ces efforts, il y a aura "des risques de rupture de stocks" cet hiver.
Risque de pénurie de #médicaments en France ? "L'hiver prochain sera encore compliqué"@FrcsBraun, ministre de la Santé et de la Prévention, invité de @amandine_begot dans #RTLMatin pic.twitter.com/cXZDDEHLIC
— RTL France (@RTLFrance) June 14, 2023
Redoutez-vous le rétablissement de l'obligation de participation à la permanence des soins ambulatoires?
Michel Rivoal
Non
1) Une statistique. Environs 60 000 généralistes libéraux en France pour 101 départements donc 600 par département. Une dizaine de... Lire plus
Lors de son déplacement en Ardèche sur le site du laboratoire d’Aguettant, Emmanuel Macron avait indiqué ne "pas totalement exclure" des "difficultés dans les mois et les années qui viennent" malgré les mesures annoncées. Les 50 médicaments dont la production devrait être relocalisée dans le pays font partie d’une liste de 450 médicaments essentiels pour lesquels il y aura désormais une "vigilance accrue". Cette liste sera contraignante pour les industriels, a précisé le ministre dans une interview accordée au Parisien.
Ces derniers devront avoir "quatre mois de stocks pour ces médicaments. Peut-être même plus pour certains". Le locataire de l’avenue de Ségur s’est dit "prêt à mettre sur la table le sujet du prix des médicaments". A condition que "les industriels se montrent transparents, qu’ils nous prouvent que leurs tarifs de production sont plus élevés que le prix auquel on les achète. Or, nous manquons d’éléments…" "Nous sommes au début de la reconquête de notre souveraineté sanitaire", a-t-il déclaré.
[avec AFP et Le Parisien]
