Ruptures de produits dérivés du sang : "une situation bien gérée" selon l'association française des hémophiles
L’agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (Ansm) a fait part récemment de difficultés d’approvisionnement (des tensions d’approvisionnement et des ruptures de stock) rencontrées avec plusieurs médicaments dérivés du sang produits par LFB Biomédicaments. Cette situation est liée à une coupure générale de leur fournisseur d’électricité. Pour l’agence, elle devrait durer jusque début janvier 2019 pour certains d’entre eux.
Cependant, même si "des situations de tensions et de ruptures existent sur certains de nos médicaments, pour chaque situation, une solution est trouvée conjointement avec l'Ansm", a garanti une porte-parole du groupe LFB, interrogée par l'AFP. Par ailleurs, le groupe biotechnologique "détient seulement 10% des parts de marché dans les médicaments pour l'hémophilie de type A concernée par cette situation", a précisé la directrice de communication de LFB. "Nous ne sommes pas dans une situation de crise où tout d'un coup les gens vont se retrouver sans aucune solution", a confirmé à l'AFP, Fabrice Pilorgé, directeur de l'Association française des hémophiles. "C'est plutôt bien géré et cela a été anticipé", a ajouté M. Pilorgé, mentionnant que cette situation n'était pas inédite. "On insiste beaucoup pour que les patients aillent vers leur centre de traitement habituel", a-t-il poursuivi. Une carte indiquant la localisation des Centres de traitement des maladies hémorragiques (CT-MHC), où les patients peuvent être pris en charge, est disponible sur un site spécialisé (https://mhemo.fr/).
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