Des expertises sont en cours suite au signalement de plusieurs cas de brûlures chimiques aux pieds, notamment dans les Hauts-de-France. Le fongicide diméthylfumarate, interdit depuis l'affaire des canapés chinois, pourrait être en cause.
Des pieds chauds, gonglés et violacés, une sensation de brûlure "insupportable" puis des cloques. Les nouvelles chaussures de Katya Lemaitre, achetées 75 euros en juin dans un magasin de Béthune (Pas-de-Calais), et portées une seule journée, lui ont valu 7 jours d'ITT et dix jours d'immobilisation. Pour son allergologue, il ne s'agit pas d'une simple allergie, mais de brûlures chimiques qui pourraient être dues au diméthylfumarate, un anti-moisissure qui a déjà causé du tort à plusieurs centaines de Français depuis 2006. La substance, interdite à l’échelle européenne depuis 2009, était alors utilisée dans des canapés fabriqués en Chine.
On en sait plus sur les brûlures causées par des chaussures neuves https://t.co/Faw0QC6GcU pic.twitter.com/NfGxrMTeh4
— Courrier picard (@CourrierPicard) 21 juillet 2017
Les chaussures mises en cause, elles, ont été fabriquées en Turquie. Elles "ont été prélevées, ainsi qu'un exemplaire neuf du même modèle en magasin", a indiqué à l'AFP un porte-parole de la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF). "Ces deux prélèvements sont actuellement soumis à des analyses visant à identifier les substances ayant pu mener à cette réaction", précise ce porte-parole. La Direction départementale de la protection des populations (DDPP) du Pas-de-Calais a également indiqué mardi avoir "comptabilisé entre dix et vingt témoignages de personnes signalant des cas de brûlures aux pieds suite au port de chaussures", précisant que le recensement des personnes victimes de ces brûlures était toujours en cours. [avec AFP et leparisien.fr]
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