Cette ville embauche un médecin pour constater "l’ivresse publique" des SDF
C’est "une occupation du domaine public qui est insupportable", a déclaré le premier adjoint en charge de la sécurité de la ville de Nice, Anthony Borré, à nos confrères de Var Matin. Depuis le début de l’année, "53 interpellations dont 27 pour ivresse publique manifeste" ont eu lieu sur cette place du centre-ville, où des SDF squattent. Face à la colère des riverains, la capitale de la Côte d'Azur a décidé d’employer les grands moyens. Elle a recruté un médecin afin de constater l’ivresse des sans-abris. Condition sine qua non pour que l’infraction soit retenue. Jusqu’ici, les policiers étaient contraints de conduire les personnes interpellées à l’hôpital.
Selon nos confrères de Var Matin, le médecin a pris ses fonctions ce jeudi, de 15h à minuit, dans le cadre d’une opération menée par une cinquantaine de policiers dans le centre-ville de Nice. Un dispositif qui devrait être reconduit. L’adjoint au maire ne compte pas s’en tenir à cette opération. Des expulsions pourraient être envisagées. "Même un ressortissant de l’Union européenne peut être expulsé si, au bout de trois mois, il ne peut pas justifier des ressources nécessaires pour se maintenir dans le pays", a-t-il déclaré au quotidien, constatant la présence de nombreux ressortissants polonais. En outre, la ville envisage soumettre les supérettes à une autorisation municipale pour vendre de l’alcool. [avec Var Matin]
La sélection de la rédaction
Les complémentaires santé doivent-elles arrêter de rembourser l'ostéopathie ?