Les ouvriers étrangers qui travaillent parfois au péril de leur vie sur les chantiers de la Coupe du monde au Qatar ont droit à un bilan de santé. C'est l'université américaine Cornell qui mène cette opération.
Le Qatar est régulièrement pointé du doigt au sujet des conditions de travail des quelques 14 000 travailleurs étrangers employés sur les chantiers de construction du Mondial-2022. L'an dernier, l'ONG Amnesty International avait accusé les organisateurs d'employer des méthodes consistant en du "travail forcé" sur un des futurs sites de compétition. Depuis le mois de février, des examens de santé ont commencé pour un millier de ces travailleurs, sélectionnés au hasard. Les résultats seront publiés dans un "rapport détaillé", ont indiqué dans un communiqué les organisateurs du Mondial-2022. Le chef du comité d'organisation, Hassan Al-Thawadi, a assuré que ces examens pourraient permettre de déceler "des problèmes de santé chez nos travailleurs". En octobre dernier, le Qatar avait reconnu pour la première fois le décès d'un ouvrier sur le chantier d'un stade. Certains opposants affirment que 1 200 travailleurs sont déjà morts et que ce nombre peut atteindre les 4 000 d'ici 2022, ce que le pays nie catégoriquement. [Avec AFP et Lexpress.fr]
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Thierry Bour
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