Le 24 décembre dernier, une jeune femme argentine avait accouché alors qu'elle se trouvait dans le coma après un accident de voiture. Après cinq mois de coma, elle sort progressivement de son état végétatif. Le bébé se porte bien.
Depuis quelques jours, Amelia Bannan peut enfin prendre son bébé de quatre mois dans les bras. La jeune femme, enceinte, avait eu un accident de voiture en novembre dernier. Plongée dans le coma, Amelia Bannan avait donné naissance à son fils le 24 décembre par césarienne. Depuis la naissance, c'est la sœur de la jeune mère qui s'occupait de l'enfant. Chaque jour, elle apportait le bébé à sa mère. Il y a quelques jours, Amelia a montré des signes de réveil alors qu'elle était avec son bébé. "Jeudi dernier, pendant la semaine sainte, nous étions dans sa chambre, à la clinique, et nous avons entendu un oui. Nous nous sommes approchés d'elle. Ça a été un moment très émouvant", a raconté le frère de la jeune femme à l'AFP. "La plasticité du cerveau et sa capacité à récupérer est phénoménale et toujours un défi pour nous, chercheurs", a souligné le Dr Steven Laureys, spécialiste de neurologie et d'imagerie cérébrale à l'université de Liège, au HuffPost. Ce que l'on sait, c'est que la stimulation émotionnelle, comme une naissance, est très puissante. Dans le cas de cette jeune femme, cela me semble évident qu'avoir été confrontée à son bébé l'a stimulée. Il est très important que les patients aient leurs proches près d'eux. Nous avons observé qu'une blague ou une chanson favorite peuvent déclencher le réveil." "Amelia est jeune, et malgré le grave traumatisme crânien, elle nous surprend", a déclaré Marcelo Ferreira, le neurochirurgien argentin qui l'a suivie. L'accident remonte à cinq mois, fait-il remarquer, "elle a encore beaucoup à donner, il faut lui donner le temps, être patient." [Avec AFP et Huffingtonpost.fr]
La sélection de la rédaction
Etes-vous favorable à l'instauration d'un service sanitaire obligatoire pour tous les jeunes médecins?
M A G
Non
Mais quelle mentalité de geôlier, que de vouloir imposer toujours plus de contraintes ! Au nom d'une "dette", largement payée, co... Lire plus