"Je ne comprends pas pourquoi il y a tant de violence" : Nicolas Sarkozy vole au secours du Pr Raoult
S’il avait déjà exprimé son admiration pour l’infectiologue marseillais en plein confinement, Nicolas Sarkozy vole aujourd’hui à son secours, après que ce dernier a été visé par une p. “Chaque crise, il faut trouver des boucs émissaires. C'est une maladie française. L'adversaire, c'est le Covid, c'est pas tel ou tel médecin et je pense notamment au professeur Raoult. Je ne comprends pas pourquoi il y a tant de violence à son endroit”, a déclaré l’ancien président, dont le discours était retransmis sur BFMTV.
Nicolas Sarkozy: "Je ne comprends pas pourquoi il y a tant de violence" à l'encontre du Pr Didier Raoult pic.twitter.com/xKEvqFz5P5
— BFMTV (@BFMTV) September 4, 2020
En juillet dernier, la Société de pathologie infectieuse de langue française (Spilf) a déposé plainte contre le Pr Raoult auprès du Conseil départemental de l’Ordre des médecins des Bouches-du-Rhône. Selon elle, le chercheur marseillais a enfreint neuf articles du code de déontologie médicale.La société savante lui reproche notamment d’avoir promu et prescrit l’hydroxychloroquine contre le Covid “sans qu’aucune donnée acquise de la science ne soit clairement établie à ce sujet, et en infraction avec les recommandations des autorités de santé”.
Pour Nicolas Sarkozy, comme pour Renaud Muselier, président LR de la région Paca, qui a estimé que le professeur n’avait fait que respecter le serment d’Hippocrate : “C'est un homme d'une grande qualité qui a fait son possible pour soigner au mieux ses patients, qui a sans doute fait des erreurs comme on en fait tous, moi le premier.” L’ancien chef d’Etat a, au passage, taclé ses détracteurs : “Mais j'observe qu'en période de crise, il y a les pseudo-spécialistes qui se précipitent et qui disent du mal de quelqu'un. Il faut un coupable et c'est celui-là. Ça m'a paru déplacé. Je n'ai aucune compétence pour dire qui a raison et qui a tort. En tout cas, ce n'était pas le sujet. Chacun a fait comme il a pu, et lui le premier.” [avec Le Parisien et Le Figaro]
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