JO : le système de santé a "fait face", assure Frédéric Valletoux
Invité de France info ce dimanche 11 août, le ministre démissionnaire de la Santé a indiqué que le dispositif d'accompagnement sanitaire mis en place pour les Jeux olympiques de Paris avait "plutôt très bien fonctionné".
"Tout le dispositif d'accompagnement sanitaire a plutôt très bien fonctionné", s'est réjoui Frédéric Valletoux, ce dimanche 11 août, au micro de France info. Il n'a pas été "sursollicité". Peu avant la cérémonie de clôture des Jeux olympiques de Paris 2024, le ministre démissionnaire de la Santé a déclaré que l'événement, que certains appréhendaient dans un contexte de pénurie de soignants, avait eu "une pression très faible sur l'appareil sanitaire".
"Il y a à peu près 50 000 passages aux urgences par jour, partout en France, et on comptait, il y a deux jours, 31 passages du fait de personnes liées au JO" (touristes, sportifs...), a-t-il détaillé. "On a fait face", a insisté l'ancien président de la Fédération hospitalière de France (FHF).
En Ile-de-France, là où se sont déroulées la plupart des épreuves, 12 hôpitaux étaient mobilisés aux côtés de l'AP-HP, ainsi que 80 services en son sein. Ils tournaient "à plein effectif" de manière à "pouvoir faire face à un pic de la fréquentation". "On était parés", a assuré Frédéric Valletoux. A cela s'ajoutait le dispositif sanitaire mis en place par le Comité d'organisation des Jeux (Cojo), avec, en guise de vitrine, la polyclinique du village olympique. "Tout cela a bien fonctionné", selon le ministre démissionnaire.
"Le Covid est toujours là"
Interrogé sur le Covid, ce dernier a indiqué qu'une "quarantaine" d'athlètes avaient été positifs, sur les quelque 10 500 participants. Un chiffre qui est sans doute sous-estimé, car ce sont "les délégations elles-mêmes qui procèdent aux tests", "il n'y a pas [eu] de dépistage systématique", a précisé Frédéric Valletoux. Le ministre a néanmoins assuré qu'il n'y avait pas eu de cluster.
Le bras droit de Catherine Vautrin a toutefois tenu à préciser que le virus était toujours présent sur notre sol, et dans le monde, "à bas bruit". "Il ne faut pas se leurrer, le Covid est toujours là." Mais "on est sur des niveaux très faibles", a-t-il ajouté. "Aujourd'hui [cela représente] à peu près 1% de la prise en charge aux urgences". "La semaine dernière, il y a 627 prises en charge Covid sur l'ensemble des hospitalisations en France".
[avec franceinfo]
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