La Fédération des médecins de France attendait 343 signatures sur le manifeste en soutien au généraliste accusé d’euthanasie… En une semaine, il a finalement dépassé les 1.000 signatures. Ce lundi 13 décembre, 1011 médecins ont signé et 663 ont fait une promesse de don pour soutenir financièrement le couple. Lancé le 4 décembre dernier, suite à la mise en examen et la suspension du Dr Méheut, ce manifeste exigeait un débat autour de la fin de vie en ville et l’accès aux médecins généralistes à des produits tels que le midazolam.
“Les médecins généralistes qui acceptent de prendre en charge des fins de vie à domicile devraient avoir l’autorisation d'utiliser ce produit qui, associé à la morphine permet une fin de vie sans souffrance. Il ne s'agit pas d'euthanasie car le Midazolam seul, administré à une personne en bonne santé, ne la tuera pas mais la fera simplement dormir. Les médecins signataires du manifeste sont solidaires du Dr Meheut. Ils reconnaissent avoir accompagné des patients en fin de vie et les avoir aidés à partir dignement sans souffrance. Pour cela ils ont été amenés parfois à s'éloigner d’un respect strict de la loi. Les médecins signataires réclament les moyens de respecter la loi Leonetti sans risquer l’interdiction d’exercice”, écrivait ainsi le Dr Jean-Paul Hamon, président de la FMF dans un communiqué. Dans une lettre adressée au président de l’Union régionale des médecins libéraux de Normandie (URLM) le 10 janvier, Agnès Buzyn s’est engagée à mener des travaux “urgents” pour “encadrer, sécuriser et garantir l’accès des patients en ambulatoire” aux spécialités prescrites hors AMM utilisées dans la sédation profonde et continue.”
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