"Une mère de famille est venue déposer plainte 25 février, faisant état de faits concernant son enfant, et de l'administration du lait Gallia", a indiqué le commissariat de Saint-Malo, confirmant des informations du quotidien Ouest France. "Au mois de novembre, sa fille de 3 mois a des montées de température. Elle l'a emmenée aux urgences où elle a été traitée dans un premier temps. Et quelques jours après, elle a vomi un ver de 6 à 7 centimètres de sa bouche", précise le commissariat. Selon la déposition de la maman aux enquêteurs, "le ver a été analysé et l'hôpital a conclu à un ver parasitaire" qui "n'a pas été créé" par l'organisme de l'enfant. Cette mère a affirmé au commissariat déposer plainte après "avoir entendu dans les médias que deux autres enfants ont eu les mêmes symptômes". Selon Ouest France, une autre plainte a été déposée simultanément dans le Puy-de-Dôme et un troisième cas avait été soupçonné dans les Landes.
"Nous avons été contactés par des parents du Puy-de-Dôme qui ont vécu la même situation, à la différence qu'eux ont trouvé la larve vivante dans la boîte", a affirmé la plaignante citée dans le journal. Le lait infantile Gallia est fabriqué par le groupe agroalimentaire français Danone. Réponse de Danone "En l'état des informations transmises et sans que les boîtes de lait ne nous aient été retournées pour analyse, plusieurs hypothèses peuvent expliquer la présence d'un insecte : les conditions de transport, de stockage en entrepôt, de conservation, etc." a déclaré la directrice financière de Danone, Cécile Cabanis, lors d'une conférence de presse organisée pour présenter les résultats annuels du groupe. Le groupe agroalimentaire français a ainsi demandé aux parents de les leur envoyer les boîtes pour "des analyses plus approfondies" "En ce qui concerne la chaîne de production, nous rappelons que la poudre de lait ne transite pas à l'air libre. Elle chemine dans des tuyaux fermés et est conditionnée sous atmosphère protectrice avec moins de 2% d'oxygène, rendant de fait impossible la survie d'un organisme vivant dans ces conditions", a ajouté Cécile Cabanis. De son côté, le directeur des affaires médicales de Danone a assuré "vouloir comprendre" ce qu'il s'est passé : "Cette situation est très surprenante pour nous parce que c'est quelque chose d'exceptionnel. On souhaite absolument comprendre comment ces larves ont pu arriver sur le produit".
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