Pratiques non conventionnelles, désinformation sur les réseaux sociaux : l'Ordre des médecins prend position
"Dans un contexte où la protection des patients et la préservation de leur santé sont mises à mal par les dérives liées à certains exercices des pratiques de soins non conventionnelles, le Conseil national de l’Ordre des médecins soutient l'importance du projet de loi visant à lutter contre les dérives sectaires", indique le Conseil national de l'Ordre des médecins, dans un communiqué.
Après une adoption par le Sénat dans le cadre d'une procédure accélérée, ce projet de loi sera débattu en séance publique à l'Assemblée nationale les 13 et 14 février prochain.
Le Conseil national se prononce pour "la réintroduction dans l'article 4 du projet de loi contre les dérives sectaires d’un délit de sujétion sanctionnant toute provocation à l'abandon ou à l'abstention de suivre un traitement médical thérapeutique ou prophylactique, alors qu’il est contraire aux données acquises de la science et présenté comme bénéfique". Le Cnom rappelle que la priorité doit rester la protection et la santé du patient.
Dans son communiqué, l'Ordre prend également position quant à "l'importance de combattre la désinformation dans le domaine de la santé". L'institution "s’inquiète de ce phénomène en augmentation, particulièrement sur les réseaux sociaux". Il y a quelques jours, le Dr Jérôme Barrière, oncologue dans les Alpes-Maritimes était harcelé sur les réseaux sociaux pour avoir justement lutté contre la désinformation médicale, face au rappeur Booba qui soutenait la vaccination contre le Covid était à l'origine de décès.
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