Arrivé à saturation, le service de santé britannique (NHS) a dû se résoudre à reporter au mois prochain près de 55.000 opérations non urgentes. Face au tollé, la chef du gouvernement a présenté ses excuses à la télévision.
"Je reconnais que c'est difficile pour les patients qui doivent subir ces retards pour leur admission à l'hôpital ou qui voient leur opération repoussée, a déclaré Theresa May. Nous espérons que ces opérations pourront être reprogrammées le plus tôt possible. Je sais que c'est dur, frustrant et je m'en excuse auprès des patients." Pour autant, elle se refuse à parler de crise sanitaire. Pour les patients et les soignants, en revanche, le système de santé est à bout. L'année dernière, le temps d'attente aux urgences a explosé. Le manque de lits est tel que le NHS a même envisagé de recaser ses patients chez des particuliers. Une récente étude publiée dans le BMJ estime que les coupes budgétaires sont responsables de 45.000 décès supplémentaires sur la période 2012-2014. Alors que l'épidémie de grippe aggrave encore la situation, médecins et infirmières multiplient les appels à l'aide sur les réseaux sociaux.
Just woke up after night shift and feel sick at the thought of going back tonight. In 25 years I have never dreaded going to do the job I love. Until now. This govt should hang their heads in shame! #NHSCrisis
— Wendy (@WendyWhistles) 3 janvier 2018
Dear @theresa_may
— Siema Iqbal (@siemaiqbal) 4 janvier 2018
I am a GP.
I am sat waiting with my poorly dad in hospital. The doctors and nurses are running around doing their best.
Your lame apology is not enough. Not for me. Not for my dad. Not for my patients waiting for me.
Shame on u & @Jeremy_Hunt#NHSCrisis pic.twitter.com/xQj9IYYnA1
So far on my nights this week I have seen a consultant, F2 and a nurse in tears because they are worried about their patients. Keep yourself well, be kind and look after each other. Everyone deserves a hug #NHSCrisis
— Loz Evans (@LoziEvans) 4 janvier 2018
[avec Francetvinfo.fr]
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