"La médecine libérale n’a pas de leçons à recevoir de la médecine subventionnée" : la réponse cinglante de l'UFML aux centres de santé
Entre les médecins libéraux et les centres de santé, le torchon brûle. Au cœur des tensions, la question de l'intégration dans la convention médicale d'un paiement forfaitaire au patient, remplaçant le paiement à l'acte, sur le modèle de l'expérimentation Peps. Echaudés par l'exemple anglais, les libéraux se sont montrés plus que réticents face à la Cnam, qui envisage par conséquent de poursuivre l'expérimentation. Un "immobilisme" vivement critiqué lundi par quatre structures de centres de santé, qui reprochent aux libéraux de faire "constamment barrage aux évolutions de notre système de santé" et de porter "une large part de la responsabilité des carences actuelles". "On se fait insulter" L'accusation a piqué l'UFML, qui s'est fendu ce jeudi d'un communiqué abrupt. Le syndicat du Dr Marty ne mâche pas ses mots : "On se fait insulter par des égoïstes qui nous la jouent moines, soldats, ou saints, sauveurs d’une humanité souffrante, alors que les médecins libéraux seraient de pitoyables ringards conservateurs uniquement motivés par l’appât du gain". Et d'asséner : "Nous n’avons aucune leçon à recevoir de structures non rentables, qui ne tiennent qu’avec des subventions financées avec les impôts des Français" et dont le système est "moins efficace que la médecine libérale".
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