Afin de caractériser le risque de développer une néphropathie diabétique chez les patients recevant les nouveaux antidiabétiques tels que les inhibiteurs de SGLT2, les agonistes du récepteur du GLP1 et les inhibiteurs de DPP4, une équipe américaine a mené une revue systématique de la littérature afin d’identifier les essais randomisés analysant les critères de sécurité rénaux associés à l’utilisation de ces nouveaux antidiabétiques puis en a fait une méta-analyse. Les études qui ont été incluses étaient généralement comparables en termes d’âge moyen, d’hémoglobine glyquée et de durée moyenne du diabète de type 2. En comparaison du placebo, la dapagliflozine est associée à la réduction la plus importante dans le risque de développer un critère composite de néphropathie (hazard ratio = 0.53 ; IC 95 % = 0.43 – 0.66), suivie par l’empagliflozine, la canagliflozine, le sémaglutide et le liraglutide. La linagliptine ne montrait pas de réduction significative du risque de ce critère. Cette analyse est cependant limitée par le peu des données concernant les critères rénaux dans les essais cliniques randomisés de grande taille. Elle a toutefois une faible hétérogénéité avec cependant des différences dans le design des études qui en limite la portée.
La sélection de la rédaction
Etes-vous favorable à l'instauration d'un service sanitaire obligatoire pour tous les jeunes médecins?
M A G
Non
Mais quelle mentalité de geôlier, que de vouloir imposer toujours plus de contraintes ! Au nom d'une "dette", largement payée, co... Lire plus