Les taux d’incidence de décès et de maladies cardiovasculaires et leur évolution entre 2002 et 2017-2019 ont été estimés chez les DT1 de manière globale puis de manière stratifiée en fonction des complications cardiovasculaires et rénales en comparaison des témoins non diabétiques. L’âge moyen chez les patients DT1 était de 32.4 ans et 44.9 % (soit 20 446 sur 45 575) étaient des femmes. La mortalité ajustée à l’âge et au sexe a diminué au cours du temps dans les deux groupes mais est restée significativement supérieure chez les patients DT1 en comparaison des témoins puisqu’en 2017-2019, elle était de 7.62 (IC 95 % = 7.16 – 8.08) décès pour 1000 personnes/année alors qu’elle était de 2.23 (2.13 – 2.33) décès pour 1000 personnes/année chez les témoins. Les infarctus du myocarde, les insuffisances cardiaques et les accidents vasculaires cérébraux ont diminué au cours du temps dans les deux groupes mais il persistait une augmentation du risque (3.4 à 5 fois supérieur) en 2017-2019 chez les sujets ayant un DT1. Les patients DT1 de plus de 45 ans, sans pathologie rénale ou cardiovasculaire, avaient des taux de mortalité standardisée similaires ou même inférieurs à ceux des témoins : 5.55 (4.51 – 6.6) versus 7.8 (6.75 – 7.40) dans la dernière période de temps. En conclusion, un excès de mortalité persiste au cours du temps chez les sujets ayant un diabète de type 1, plus important chez les patients ayant des complications cardiaques ou rénales. L’amélioration de la prévention secondaire avec une individualisation du traitement est nécessaire afin de réduire la différence de mortalité chez les diabétiques de type 1.
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