Ce questionnaire comportait 55 questions interrogeant sur l’infection à COVID-19 éventuelle, la prise en charge hospitalière, les traitements et les comorbidités, particulièrement dans la phase pré-vaccination. L’étude avait pour but de savoir comment les patients avaient ajusté leur traitement au cours de la maladie et l’impact sur les aspects sociaux et le traitement au cours de l’hospitalisation. Sur les 615 patients inclus ayant une maladie d’Addison et ayant répondu au questionnaire, 17 % ont rapporté avoir eu une infection par COVID-19 et la moitié (soit 8.5 %) ont nécessité une prise en charge hospitalière. Le traitement par les glucocorticoïdes chez les patients hospitalisés était variable. Chez les patients qui n'ont pas eu besoin d’être hospitalisés, 85 % ont augmenté leur dose de glucocorticoïdes au cours de la maladie. Un âge supérieur (p = 0.002) et une hypertension (p = 0.014) étaient associés à une augmentation du risque de prise en charge hospitalière alors qu’un âge plus jeune (p < 0.001) et une moindre crainte de l’infection (p = 0.03) étaient corrélés à un risque supérieur de COVID-19. Dans cette étude analysant la maladie d’Addison au cours de la pandémie de COVID-19 en Suède, même si 1/5ème seulement de la cohorte a contracté une infection par COVID-19, finalement peu de patients ont nécessité une prise en charge hospitalière et la majorité ont appliqué les recommandations générales qui leurs avaient été enseignées et cela malgré avoir finalement assez peu communiqué avec leurs soignants au cours de la pandémie. En tout cas, aucune augmentation de la fréquence des insuffisances surrénales aiguës n’a été rapportée au cours de la pandémie en comparaison des années précédentes.
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