Sur 31 430 patients, environ 20 % avaient une hémoglobine glyquée < 7 %. Les patients les plus âgés avaient des hémoglobines glyquées supérieures à celles des sujets les plus jeunes (p < 0.001). Les patients dont le contrôle glycémique était le moins bon avaient l’incidence annuelle la plus élevée d’hypoglycémies et d’acidocétoses. Ainsi, les patients qui avaient une hémoglobine glyquée < 7 % avaient une incidence annuelle d’hypoglycémies sévères de 4.2 % et d’acidocétoses de 1.3 %. Ceux qui avaient une hémoglobine glyquée entre 7 et 9 % avaient une incidence d’hypoglycémies sévères de 4 % et d’acidocétoses de 2.8 % et ceux dont l’hémoglobine glyquée était ≥ 9 % avaient une incidence annuelle d’hypoglycémies sévères de 8.3 % et d’acidocétoses de 15.8 % (p < 0.001). Ils avaient également une prévalence supérieure de neuropathie et de néphropathie (p < 0.001). Cette étude montre que chez les diabétiques de type 1, le contrôle glycémique semble moins bon en vie réelle qu’il n’était estimé jusque-là. Les taux de toutes les complications aiguës et chroniques augmentent avec l’augmentation de l’hémoglobine glyquée. Ainsi, l’incidence des hypoglycémies sévères est 2 fois plus fréquente chez les patients qui ont une hémoglobine glyquée ≥ 9 % en comparaison de ceux qui ont une hémoglobine glyquée < 7 % alors que les acidocétoses sont 12 fois plus fréquentes. Ce sont les sujets les plus jeunes qui ont les risques les plus élevés d’hypoglycémies sévères et d’acidocétoses lorsque leur contrôle glycémique est mauvais en comparaison des sujets les plus âgés.
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