C’est donc dans cette optique, que des chercheurs britanniques ont mis au point l’étude Coronavit. Ce travail a inclus au total 6 200 personnes, qui ont été randomisées en trois groupes. Les participants des deux premiers groupes ont bénéficié d’un dosage de la 25-hydroxyvitamine D (25[OH]D) et, en cas de taux de 25(OH)D < 75nmol/L - ce qui était le cas de 97,4% des sujets - recevaient une supplémentation en vitamine D à raison de 800 UI/j (n=1334), ou 3200 UI/j (n=1356). Le troisième groupe était le groupe contrôle, dont les participants n’étaient donc ni testés, ni supplémentés. L’âge médian étant de 60,2 ans ; la majorité des sujets étaient des femmes. La durée de la supplémentation était de 6 mois, de décembre 2020 à juin 2021. Grâce à la supplémentation, les taux de vitamines D se sont normalisés, chez les sujets insuffisants. Cependant, les analyses ont ensuite permis de montrer que cette correction d’une insuffisance en vitamine D n'a pas réduit le risque d'infection respiratoire aigüe (IRA) toutes causes, ou de Covid-19. Ainsi, les taux d’incidence d’IRA dans les trois groupes (vitamine D à dose élevée, vitamine D à dose faible, contrôle) étaient de 5%, 5,7%, et 4,6% respectivement ; et de 3%, 3,6% et 2,6% concernant spécifiquement le Covid. En outre, aucun effet n’a été constaté sur la gravité du Covid, les taux d’hospitalisation et d’admission en réanimation étant aussi comparables dans les trois groupes.
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